Deutz MTZ 320
Deutz MTZ 320
14 septembre 2022

Dans les années 30, le MTZ 320 est la grande réussite de Deutz. Ce classique a été bien diffusé en France comme en témoigne la documentation d’époque. Il est le fruit du travail acharné d’une entreprise créée au milieu des années 1800 et d’un homme qui inventera, notamment, le moteur à quatre temps, Nikolaus August Otto.

Nikolaus Otto naît en 1832 dans un village du duché de Nassau, dans l’ouest de l’Allemagne. Il est d’une lignée d’agriculteurs et de commerçants. Son père Philipp Wilhelm Otto est aubergiste et maître de poste. Il voit pour son fils un avenir qui passe par de longues études. Mais l’aubergiste meurt jeune et sa famille, qui compte six enfants, se retrouvent sans ressources. Adieu les études, le garçon doit apprendre un métier. Il entre en apprentissage comme vendeur dans un magasin de fournitures générales. Il habite ensuite Francfort où il devient vendeur itinérant pour un commerce d’épicerie et une société de matériels agricoles. Il travaille ensuite pour différentes sociétés et s’installe à Cologne où il fonde une famille. Parmi ses enfants, Gustav Otto, sera le créateur, en 1911, d’une usine de moteur d’avions en Bavière, la Gustav Otto Flugmaschinenfabriken, qui deviendra BMW. Quant à Nikolaus, il déborde d’inventivité et avec son frère Wilhem, puis avec un mécanicien, il s’intéresse au moteur à gaz à combustion interne à quatre temps. Un premier prototype est mis au point en 1861. Le moteur fonctionne si bien qu’il s’emballe et explose. Nikolaus Otto ne se décourage pas et va prendre, dès 1862, des conseils (et des finances) auprès de l’ingénieur et industriel prussien Eugen Langen. Ensemble, ils mettent au point un moteur vertical deux temps en 1867. C’est un succès commercial, ce moteur se vend à plus de 5000 unités. Otto et Langen s’associent alors et fonde en mars 1864 la Motorenfabrik N.A Otto & Cie. Nikolaus reprend alors l’étude d’un moteur à quatre temps où le mélange air-pétrole est compressé puis enflammé par une étincelle électrique. Cette fois c’est gagné. Le moteur fonctionne parfaitement… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°95 de Tractorama.

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