Chamberlain, John Deere au pays des kangourous
26 février 2018

John Deere rayonne sur le monde entier grâce à sa notoriété gagnée année après année. Dans certaines parties du monde, la marque a grandi en rachetant les constructeurs locaux. L’acquisition de la marque de tracteurs Chamberlain en Australie en est une belle illustration.

La marque Chamberlain a été fondée en 1949, par Bert Chamberlain, pour répondre à la demande mondiale de nourriture à la fin de la guerre. Les premiers tracteurs Chamberlain étaient des bicylindres opposés à moteur à pétrole. En 1955, Chamberlain passe aux moteurs diesel avec Perkins, puis avec Detroit. Les gros multicylindres bruyants sont très connus en Australie, mais c’est un succès relatif, car l’île continent est toujours tributaire de pluies parfois absentes. Le marché de la machine agricole est encore compliqué car la situation des fermes est très aléatoire du fait de cette pluviométrie capricieuse. La marque Chamberlain a été indépendante jusqu’en 1970. En effet, le marché australien régresse, les constructeurs n’arrivent pas à suivre dans la course à la puissance et leur viabilité économique est de plus en plus précaire. C’est ainsi que Chamberlain passe sous le contrôle de John Deere avec à la clé la monte de moteurs de la marque assez rapidement. Le nom change également à cette occasion et devient Chamberlain John Deere. La documentation que nous vous présentons est intéressante sur le plan historique car, finalement, la marque Chamberlain ne disparaitra qu’en 1986, date à laquelle la décision est prise de cesser les productions australiennes et de les remplacer par des modèles John Deere importés des États-Unis. Cette documentation de 32 pages, de 1984 ou 1985, présente donc la dernière gamme 90 de la marque Chamberlain, qui côtoie déjà la série 50 de John Deere. Les Chamberlain de la série 90 seront les seuls à être commercialisés aux couleurs John Deere, avant de disparaître du catalogue pour être remplacés par les purs John Deere. Auparavant les tracteurs Chamberlain étaient jaunes… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°40 de Génération Tracteur.

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