Caterpillar Challenger 65, chenilles des champs
29 juin 2013

Marque emblématique du monde des travaux publics, Caterpillar n’est pas inactive dans le milieu agricole. Pour s’y faire une place, le constructeur a pris une orientation originale en développant les trains à chenilles en caoutchouc. Cette technique novatrice présentant avantages et inconvénients faces aux quatre roues motrices, fut inaugurée sur le Challenger 65.

Respect des codes Caterpillar
Pour l’ensemble de ses brochures commerciales, Caterpillar utilise des codes stylistiques bien précis, sobres, et globalement très sérieux. Sur ce point, la marque se distingue de ses homologues du monde agricole. La logique est conservée pour le Challenger : logo en entête, calligraphie précise et sans enluminures, texte très ciblé avec les caractéristiques majeures attendues clairement explicitées. Une photo de l’engin en pleine action orne cette page de présentation.
Premier argument, le système révolutionnaire « Mobil Trac ». Il s’agit du train de chenilles qui est effectivement une révolution dans la mesure où les avantages de la chenille et ceux du pneu sont réunis. Car il faut préciser que jusqu’alors, le non développement de la chenille en agriculture était en partie dû au fait que les déplacements sur route étaient impossibles. Le porte engin était obligatoire pour tout changement de champ, ce qui présentait de grosses contraintes. Mais il fallait trouver une solution pour passer au sol des puissances de plus en plus importantes, comme le jumelage, ou les pneus basse pression. N’oublions pas que nous étions à l’aube des années 1980 et que les pneumatiques n’avaient pas encore les performances des enveloppes actuelles. Avec ses chenilles en caoutchouc, le Challenger réussit le pari de la transmission au sol sans jumelage et avec un moindre tassement du sol, tout en restant dans un gabarit compact… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 12 de Génération Tracteur.

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