SAME Drago 120, l’essence du tracteur
31 août 2013

Same a bâti sa réputation en proposant, avant tout le monde, les quatre roues motrices qui offraient alors une adhérence difficilement égalée. Parmi les modèles qui ont marqué le parcours de la marque, le Drago 120, troisième 6 cylindres de la gamme, évolution du Drago sorti au début des années 70, qui passe désormais la barre des 100 ch.

Les Français ont commencé à apprécier les tracteurs Same avec la sortie de la gamme des 240, 360 et 480, des tracteurs simples, abordables et fiables. Ils étaient peu importés, peu connus, mais leurs qualités de franchissement grâce aux quatre roues motrices d’origine leur donnèrent rapidement une belle réputation, tant en montagne, qu’en grande plaine où un Same s’en sortait souvent mieux qu’un tracteur lesté en deux roues motrices. La suite de l’aventure se poursuivit avec la sortie d’une toute nouvelle gamme dont le look restera dans les annales : la calandre comportait un renfoncement  en V en partie supérieure, une caractéristique de la marque. Nous étions à la fin des années 60 et la clientèle appréciait particulièrement le prix affuté des Same, sans pour autant sacrifier la qualité, avec une simplicité mécanique et une bonne robustesse. Le fer de lance de Same était le Saturno 80 à la fin des années 60. Dynamique, Same ne tardera pas à proposer encore une nouvelle gamme dont la calandre perdra partiellement son dessus en V moins prononcé. Puis, arriva le Drago à partir de 1971, le premier 6 cylindres de la marque, atteignant les 100 ch. Rapidement, la gamme s’élargira et Same proposera le Panther 85, un original 5 cylindres, et enfin le modèle qui nous intéresse, le Drago 120, évolution du Drago de 1971, empruntant le moteur du Buffalo 120 et qui, pour l’occasion, devint Buffalo 130. Simplicité de conception, robustesse, légèreté, la mayonnaise prend progressivement pour arriver à la dimension du groupe SLH puis Same Deutz Fahr d’aujourd’hui… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 13 de Génération Tracteur.

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