En 1955, la Régie Renault structure sa production de tracteurs en créant une division qui leur sera entièrement dédiée : la DMA (Division du Matériel Agricole). L’année suivante, le lancement de la série D Renault (D22, D30, D35) est un évènement sur le marché du tracteur européen. Il était temps, les agriculteurs français attendaient du constructeur national des innovations qui tardaient à venir. Nous découvrons dans cette deuxième partie tout sur la gamme D, des bureaux d’études au réseau de vente.
Mai 1955, l’Administration française se dote d’un Centre National d’Études et d’Expérimentation du Machinisme Agricole chargé de l’homologation des tracteurs. Renault agit la même année, sous l’impulsion de son président Pierre Dreyfus, en créant la DMA (Division du Matériel Agricole) dont la mission est de coordonner toutes les activités de la production des tracteurs et du matériel agricole, de l’étude à l’après-vente. Avec la création de la DMA, la Régie offre à son département tracteurs une certaine autonomie. Cette structure comprend aussi la division direction technique qui a la charge d’étudier les prototypes de nouveaux tracteurs et de les essayer sur le terrain, dans une ferme, louée à la famille Félix Potin, près de Pontoise. Autre branche, la division réseau commercial qui comporte 7 inspections régionales. Ces inspections ont comme missions de « Contrôler, stimuler, et aider le réseau, veiller à ce que l’implantation des agents se multiplie […] Rendre compte à la Direction, participer à des démonstrations et manifestations publicitaires, et maintenir des contacts étroits avec les organismes professionnels ». Et pour illustrer le réseau commercial on suit l’inspection régionale de Bourges, chez un concessionnaire à Laon et un agent à Querrieu… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°102 de Tractorama.
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