En 1977, le 951 est remplacé par le 981 qui passe de 95 à 98 ch tandis que le 851 reste au catalogue avec 85 ch. Entre ces deux puissances, la Régie choisit de lancer un modèle intermédiaire. Ce sera le 891.
Petit rappel. En 1974, Renault trouve enfin son vrai créneau avec le lancement de la gamme haute. En 1977, c’est le passage partiel à la gamme 81 et l’arrêt de la production du 951 devenu 981. Mais 1977 c’est aussi l’arrivée d’un intrus, le 891, seul tracteur à porter une dénomination se terminant par 91 (les deux premiers chiffres représentent la puissance DIN). Il va cependant trouver sa place en s’intercalant parfaitement entre le 851 et le 981. Cette place entre deux puissances s’explique car Renault souhaite occuper le créneau allant de 80 à 100 ch qui représente une part très importante du marché agricole français. Pour cela, le constructeur dispose du 851 qui a excellente réputation. Il est endurant, fiable, compact et “tord le cou” aux idées reçues concernant la fiabilité des moteurs équipés de turbo. Cependant, le 851 est un peu trop léger pour les gros travaux sur des exploitations importantes. Plus puissant, Renault propose le 981 qui frise les 100 ch. Reste donc à combler le vide. Une obligation car l’absence de modèle entre ces deux tracteurs présente le risque de perdre des ventes dans ce segment très concurrentiel. De plus, Renault n’envisage pas de 881. Le constructeur va donc proposer le 891 de 89 ch qui est en fait un 951 un peu moins puissant avec un prix plus affûté… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 21 de Génération Tracteur.
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