Dans la gamme Renault Agriculture alors fort riche et fort complexe, ce n’est pas le plus petit modèle, ni le plus puissant, mais il rencontre un grand succès. À peine trentenaire, ce tracteur se distingue par un état d’origine remarquable, et par son absence de cabine.
C’est à la fin de l’année 1972 que l’appellation « 551 » apparaît au sein d’une gamme de tracteurs Renault entièrement renouvelée, comprenant 5 modèles de 30 à 55 chevaux, respectivement dénommés 301, 361, 421, 461 et 551 selon leur puissance nominale, auxquels s’ajouteront bientôt les 751, 851 et 891 pour les plus grandes exploitations. Tous ces modèles sont à deux roues motrices, et ils sont complétés par des modèles 4×4, pour la plupart construits par Carraro en Italie pour être vendus aux couleurs Renault. Venant se substituer à la série 90 présentée au SIMA (Salon international de la machine agricole) en mars 1969, cette gamme n’est pourtant qu’une série de transition, la série TX arrivant dès mars 1981. En novembre 1980, un indice S est ajouté à la désignation selon la puissance : cette série S se distingue par un changement de couleur : à la traditionnelle livrée orange se substitue une seyante teinte jaune abricot. À cette époque, la gamme Renault Agriculture millésime 1981 ne comporte pas moins de 47 modèles, en comptant les versions étroites pour la viticulture et l’arboriculture, ainsi que les versions industrielles pour la manutention et les travaux publics. Ladite série S comprend 5 modèles à 3 ou 4 cylindres dont les puissances disponibles s’échelonnent de 46 à 85 chevaux, plus trois modèles 6 cylindres de 89 à 118 chevaux. Ces derniers s’effaceront dès 1982 au profit de la nouvelle série TX à l’esthétique beaucoup plus moderne et à l’équipement nettement plus sophistiqué, puisque leur cabine basculante peut être équipée en option de l’air conditionné… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°89 de Tractorama.
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