En 1986, avec l’arrivée des gammes MF 3000, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour Massey Ferguson. Cabine silencieuse, transmission modulaire et surtout, l’arrivée de l’électronique permettent à l’inventeur du relevage trois points de s’afficher de nouveau parmi les marques les plus créatives du secteur.
Massey Ferguson a connu ses heures de gloire avec sa série 100 dès 1964. Une famille de produits développés pour l’Europe, qui a évolué fin 1974 avec les 500. Remplaçant du 1080 américain alors « francisé » à Beauvais, le 595 en sera le porte-étendard. Puis la série 200 en 1977 suggère des modèles plus abordables aux petites exploitations européennes. Ces derniers seront remplacés par les 300, alors qu’en haut de la gamme, les 500 laisseront leur place aux 600. En 1980, vont arriver les 2000 pour les grosses puissances, et malgré ces renouvellements réguliers, Massey Ferguson souffre de manière chronique de défauts qui le pénalisent : boîtes de vitesses très basiques et rusticité (excellents moteurs mais lourdeur et maniabilité médiocre). Immuable, Massey Ferguson accuse un retard dans la chasse à la puissance et la nouveauté. Et pourtant, ce n’est pas faute d’essayer ! Les 1105 et 1135 sont chers, exclusivement proposés en deux roues motrices, trop typés « américain », et ne connaissent pas le succès escompté, contrairement aux modèles concurrents de John Deere… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°84 de Génération Tracteur.
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