Les semoirs Sulky, semer avec simplicité, rapidité et précision
Les semoirs Sulky, semer avec simplicité, rapidité et précision
10 avril 2025

À la fin des années 80, Sulky est un constructeur en plein essor sur le territoire national, et se trouve dans une période charnière de son histoire. Aujourd’hui bien connue en France et à l’étranger sous un nouveau nom, la marque bretonne a toujours eu à cœur d’œuvrer pour les agriculteurs et de les aider à réaliser des semis propres et bien faits.

Dans ce nouveau Histoire de docs, nous avons souhaité mettre à l’honneur Sulky-Burel, grand nom du machinisme agricole de l’ouest de la France spécialisé dans la fabrication de matériel de fertilisation et de semis. Cette marque, c’est avant tout l’histoire d’un petit constructeur français devenu grand, une aventure qui démarre avec presque rien, comme bien d’autres. L’entreprise voit le jour en 1936 lorsque Fabien Burel, jeune forgeron de Domagné (Ille-et-Vilaine) fabrique son premier semoir à grains à traction animale. Avec 7 rangs et un système à « bottes fixes », ce semoir connaît un succès notable car plus léger que ceux de la concurrence ; l’outil est facile à tracter pour le cheval et permet de travailler plus vite. M. Burel le baptise ainsi Sulky et élabore son logo à l’image de cet attelage de course, symbole très évident de la légèreté et de la rapidité de ses machines. En 1945, une usine est créée à Châteaubourg pour industrialiser la fabrication ; dès lors, la production des matériels prend son essor. Le premier distributeur rotatif centrifuge Rotor est dévoilé en 1965, alors qu’un bureau d’études est créé au même moment, puis dans les années 70, l’envergure de l’entreprise devient nationale. La décennie 80 est prolifique avec le lancement des semoirs Grande Culture puis des épandeurs DPAX avec débit proportionnel à l’avancement. En parallèle, l’export vers les marchés d’Europe de l’Ouest débute. En 1989, l’heure est aux grandes aspirations : en plus de satisfaire l’utilisateur, il faut assurer les volumes de production, et si possible, les augmenter… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°82 de Génération Tracteur.

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