Avec les gammes 3000 et 3600, Massey Ferguson revient sur le devant de la scène à partir de 1986 en proposant des tracteurs équilibrés et performants, malgré des soucis de moteurs et de boîte de vitesses, ainsi que d’électronique sur les premières générations. Ce n’est pas encore parfait, mais la marque a su rectifier rapidement le tir pour fiabiliser ses tracteurs qui vont durer 9 ans. La concurrence est rude et il faut proposer de nouveaux modèles. Ce sera l’arrivée des gammes 6100 et 8100 à partir de 1995. Les 6100 s’échelonnent de 70 à 120 puis 130 ch. La gamme 6100 est plus un ajustement cosmétique qu’une refonte en profondeur des 3000. Malgré tout, Massey annonce de nombreuses évolutions tant au niveau des motorisations, toutes de marque Perkins, avec une nouvelle cellule de conduite, annoncée comme totalement repensée, mais dans les faits, assez proche de l’ancienne en ce qui concerne l’insonorisation. Pour la transmission, on retrouve 4 rapports sous charge avec 8 vitesses et un inverseur, soit 32 vitesses avant et 32 vitesses arrière, plus des possibilités de vitesses rampantes. La série 6100 est annoncée comme un condensé de technologie aux noms typés “high-tech” : nouvelle injection Dynatorque, vitesses sous charge Dynashift, rampantes Speedshift, système d’automatisme Autotronic 2, ordinateur Datatronic 2 plus convivial, nouvel embrayage annoncé, débit hydraulique très élevé, régimes de prise de force normal et éco, et même une liaison imprimante infrarouge qui permet d’exporter des données, de les stocker et de les imprimer ! Pour une meilleure visibilité, Massey Ferguson propose également la version à capot plongeant Visioline sur les 4 plus petits modèles. La série 6100 est présentée comme l’excellence du tracteur moderne au milieu des années 90. Qu’en est-il un peu plus de 20 ans plus tard ? Voici les témoignage d’utilisateurs… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°51 de Génération Tracteur.
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