Ils ont été éphémères, et pourtant, ils ont marqué les esprits : ce sont les célèbres tracteurs à chenilles Challenger, mais ici aux couleurs Claas. Nous avons pu sortir de nos archives une rare et superbe documentation que voici.
La couverture est très sobre. Un simple titre en noir sur fond vert Claas précisant : “Tracteur à chenilles caoutchouc”. Sous la demi page utilisée par la photo de famille, le simple libellé des types : “Challenger 35 45 55”, et, en bas de page, les logos de Claas et de Challenger. Tout cela est très épuré et très professionnel. Nous sommes bien dans le monde Claas avec cette belle et rare brochure de 28 pages datant de septembre 1999 et présentant ses trois modèles à chenilles. Elle est au format vertical appelé portrait en papier de très bonne qualité. Comment Claas en est-il arrivé à commercialiser ces tracteurs dont l’origine est Challenger ? De longue date, Claas cherche à se développer dans le domaine des tracteurs. Les différents partenariats menés parallèlement au développement du Xérion avec Deutz, ou Mercedes notamment, ne se sont jamais concrétisés par la commercialisation de modèles. Mais l’appétit international de Claas est grand. Depuis l’avènement de la moissonneuse trainée qui a sauvé une partie de la récolte allemande en 1947, les ambitions de Claas sont sans équivoque : le monde. La qualité constante des machines de récolte conduit à des participations croisées avec de nombreux fournisseurs dont Ford qui importait dans les années 70 des moissonneuses Senator aux États-Unis badgées Ford et peintes aux couleurs de la marque. Le phénomène Challenger n’est donc pas étranger à la maison Claas dans un sens ou dans l’autre. Actuellement, Claas exporte des Claas Lexion peintes en jaune Challenger et badgées Challenger aux États-Unis et dans les pays de l’Est. C’est donc tout naturellement que pour pénétrer le marché du tracteur à chenille caoutchouc, Claas a conclu un partenariat avec Challenger et commercialisé de 1997 à 2001 les tracteurs Challenger aux couleurs de Claas… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 35 de Génération Tracteur.
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