IH Axial-Flow 1420, la première axiale d’IH
9 janvier 2015

Lors d’un jour d’automne, par un beau soleil d’arrière saison, voici le type de d’engin que l’on rencontre au détour d’un coin perdu en Touraine… Petite entorse à nos habitudes, nous ne vous présentons pas un tracteur mais une moissonneuse-batteuse. Cette IH 1420 est une révolution à l’époque, avec l’arrivée des premières moissonneuses axiales américaines en Europe. Cet exemplaire, acheté d’occasion au milieu des années 80, est la plus petite des axiales proposées par IH lors de leur sortie.

Après de nombreuses années de recherches et d’études, IH se décide à commercialiser ce type de moissonneuse qui n’a plus de batteur transversal ni de secoueuses, mais uniquement un rotor longitudinal de 2,74 m de longueur pour 61 cm de diamètre. Les premières moissonneuses proposées en 1977 aux États-Unis traversent l’Atlantique pour être présentées au SIMA 1979. Ce sont les 1440 et 1460 qui sont fabriquées à East Moline dans un premier temps, puis dans l’usine d’Angers à partir de 1982. Un an après le début de mise sur le marché des deux machines de coeur de gamme, IH élargit son offre en proposant un modèle plus gros, la 1480, ainsi qu’un modèle plus petit à partir de 1980, la 1420. À l’époque où elles sont sorties, ces moissonneuses étaient interdites de séjour dans bien des régions d’élevage où la paille avait presque autant d’importance que le grain. Il faut dire que les premiers rotors n’épargnaient pas les céréales d’été, les rotors de première génération étant assez agressifs. Mais bientôt les Glaener et White concurrenceront les IH, qui malgré tout, assurera sa suprématie pendant de nombreuses années encore, avant que les autres marques ne se fassent les dents en imitant IH. Celle que nous avons découverte a délogé une Volvo Drakkar qui était équipée d’un bec cueilleur Rivière Casalis à 4 rangs. Sur cette exploitation, la 1420 va remplacer cette ancienne Volvo pour récolter exclusivement le maïs (entre 20 et 30 hectares par an) afin d’épargner la moissonneuse à céréales d’été. Le GAEC d’un peu plus de 300 hectares qui l’utilise, a porté son choix vers ce modèle car il n’a pas besoin d’un monstre puisqu’il sèche et stocke le maïs à la ferme avec une installation de petit débit… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 21 de Génération Tracteur.

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