Après sa naissance au sortir de la Seconde Guerre mondiale, son immense succès grâce aux légendaires modèles 25 et Super 50, puis ses belles heures avec l’évolution de sa gamme, Zetor va connaître une rupture au moment de la chute du bloc de l’Est à l’aube des années 90. Déclinant d’année en année, la marque va malgré tout multiplier les nouveautés pour tenter de survivre.

Pour bien comprendre la marque Zetor, il faut toujours s’appuyer sur le contexte économique du pays. Depuis 1947, la Tchécoslovaquie est passée sous emprise soviétique, avec une économie planifiée par Moscou à laquelle la production des tracteurs Zetor n’échappe pas. Comme nous l’avons vu, les premiers modèles 25 et Super 42 puis 550 (dénomination commerciale française du Super 50) sont d’immenses succès. Ces tracteurs vont s’exporter dans le monde entier, dans plus de 100 pays. Mais des éléments géopolitiques vont venir progressivement bouleverser les choses. Pour commencer, compte tenu du succès des tracteurs Zetor à partir de 1973, il va être décidé de produire tous les moteurs des Crystal dans le bassin industriel de Martin en actuelle Slovaquie pour soulager l’usine de Brno. Jusqu’ici, tous les Zetor étaient entièrement conçus et fabriqués à l’usine de Zbrojovka, et Lisen, à Brno, avec l’étroite coopération qui va se poursuivre avec Ursus pour la fabrication des ponts arrière et relevages et UTB pour les ponts avant des Crystal… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°112 de Tractorama.