Marc, Alexis et Loïc Savornin, les Renault en famille
Marc, Alexis et Loïc Savornin, les Renault en famille
6 février 2023

Les régions montagnardes sont bien souvent des zones propices aux activités d’élevage, où la culture et le travail du sol ont leur place même si celles-ci apparaissent comme secondaires. C’est le cas pour Marc, Alexis et Loïc Savornin, exploitants à Seyne-les-Alpes (région Provence-Alpes-Côte-d’Azur). Marc, le père, est aidé par ses 2 fils Alexis et Loïc pour élever des brebis dans sa ferme, et dédie l’intégralité de ses champs pour des cultures nécessaires à l’alimentation de leurs bêtes : “Nous avons une bergerie de 600 mères allaitantes et 120 hectares de terres en tout, dont la majeure partie nous sert pour le fourrage, et les 4 ou 5 hectares restants sont réservés pour les céréales, orge et triticale. Tout ce que l’on produit est destiné au troupeau, c’est-à-dire pour l’engraissement des agneaux et des brebis, tout reste chez nous car tout est autoconsommé sur notre exploitation. Nous faisons du foin de prairie naturelle, avec juste de l’apport de fumier et d’engrais, ainsi que de la luzerne sur laquelle nous faisons 3 coupes”. Pour nos agriculteurs, le travail est conséquent, mais les tâches sont bien réparties : si les foins sont faits à 3, c’est plutôt Marc et Alexis qui se consacrent à la gestion du cheptel, à l’intendance et aux démarches administratives ; quant à Loïc, il s’occupe davantage des terres en faisant 80 % des labours, des semis et du reste du travail aux champs. Et tout cela, c’est en Renault que ça se fait : parmi les 10 tracteurs que possède la famille, 8 sont des Renault, et c’est depuis 4 générations (avec le grand-père de Marc) que tout a commencé : “J’ai repris l’exploitation de mon père en 1993, qui lui-même la tenait de son père avant lui. À l’origine, on a eu un Renault D22, un D35, un 481-4 Carraro, puis un 70-34 TX avant d’avoir le 103-54 TX qui est toujours là, on a également eu un Arès 630RZ et un Cérès 345X avec chargeur, qui ont été revendus au profit d’un Claas Arion 420 et d’un Arion 620. Le 420, qui a lui aussi un chargeur, fait désormais tout le levage. Tous les autres tracteurs que l’on possède sont arrivés avant les Claas, ils sont presque tous d’occasion sauf le 103-54 TX et le 421M, achetés neuf par mon père” précise Marc. “Ce sont de super tracteurs, en revanche, Renault est connu pour ne pas avoir de freins sur ses modèles, c’est la principale chose qu’on peut leur reprocher.”Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°69 de Génération Tracteur.

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