Comment Maurice Jacquet, modeste garagiste du Beaujolais, a décidé de fabriquer, au début des années 60, des tracteurs enjambeurs ? Quels défis et quelles réussites sa petite entreprise a-t-elle rencontrés avant de devenir un des précurseurs de ce type de matériel ? Une page de l’histoire des tracteurs enjambeurs racontée grâce au témoignage de son fils, Joël Jacquet.
Au tout début il y a la force. Des hommes et des chevaux. Dans les vignes, les viticulteurs utilisent des houes et des charrues vigneronnes. Il faut butter les pieds de vignes pour éviter qu’ils gèlent puis les débutter, puis tailler les sarments, griffer et biner le sol. Les viticulteurs entreprennent toutes ces tâches à la main, aidés parfois de pulvérisateurs ou de sulfateuses qu’ils transportent sur leur dos. Après la Première Guerre mondiale, arrivent dans les vignes les prémices de la motorisation : les tracteurs enjambeurs. De géniaux pionniers, dès la fin de la guerre, tentent de fabriquer des engins à chenilles, des machines avec des dispositions de roues improbables, des motorisations inadaptées… Tous ces matériels seront très peu diffusés… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°103 de Tractorama.
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