1992 est l’année du changement en profondeur chez John Deere. En parallèle de la série 6000 du constructeur au chevreuil, qui prend la relève des 3000 européens, les 55 américains eux cèdent leur place à de nouveaux modèles séparés en 2 catégories distinctes, la gamme 7000 et la 8000, qui sort 2 ans plus tard en 1994. Ainsi, en 1992 et ce jusqu’en 1997, les 7600, 7700 et 7800 reprennent le flambeau des 3 premiers modèles anciens 4055, 4255 et 4455. Ce que l’on peut dire, c’est que la rupture est certaine, esthétiquement et mécaniquement. Esthétiquement d’abord, car le capot resegmenté a de larges panneaux latéraux, une partie supérieure relevable et une calandre inclinable, donnant une accessibilité sans faille aux différents organes. Mais surtout, grâce à la nouvelle cabine TechCenter. Celle-ci, plus spacieuse de 40 % par rapport à l’ancienne et excellente SG2, a un taux d’insonorisation tout aussi excellent de 72 dB et une ergonomie de conduite poussée, associées à un siège passager, un tableau de bord numérique et un ordinateur de bord avec radar en option. Mécaniquement ensuite, puisque les nouveaux moteurs, capables d’avoir des remontées de couple à hauteur d’environ 35 à 40 %, sont désormais montés sur un châssis pris sur le pont arrière. Entre les 2, l’utilisateur a le choix entre une transmission PowerQuad à 16/12 vitesses ou 20/12 vitesses, avec 4 rapports rapides passables sous charge, ou une boîte de vitesses entièrement Powershift à 19 rapports avant et 7 arrière. De plus, le nouvel embrayage PermaClutch II est composé de 5 disques. Autant d’attraits qui avaient de quoi mettre l’eau à la bouche à l’acheteur potentiel au début des années 90. Face aux autres marques, John Deere est-il parvenu à convaincre et séduire ses clients avec une telle fourniture ? C’est ce que nous avons demandé à plusieurs possesseurs des modèles 7600 et 7700… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°69 de Génération Tracteur.
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