L’arrivée en 1990 des Winner est une nécessité plus qu’une révolution. En effet, la gamme 90 date de 1984 et n’est qu’une évolution cosmétique de la gamme 80, même si les motorisations ont évolué, ainsi que les transmissions. La fusion avec New Holland est sur les rails et sera effective en 1993, déboussolant la clientèle historique Fiat. Les gros 90 subsistent, mais de 100 à 130 ch, les Winner doivent assumer la difficile relève des 100-90 à 130-90. Lourde tâche, car ils ont fait leurs preuves depuis des années. Leur fiabilité n’est pas à remettre en cause, mais la concurrence avance à grand pas en matière de confort, de maniabilité ou de transmission à passage sous charge. Fiat devait réagir. Ce sera avec les Winner dont le design sera confi é au cabinet Pininfarina, un habitué de la maison transalpine. L’ensemble de la base mécanique de la gamme 90 sera peu ou prou reconduit, mais une nouvelle ligne sera proposée, moins anguleuse, plus consensuelle. Toutes les vitesses passent sur le côté, l’insonorisation est améliorée, et l’espace en cabine est plus généreux. Mais au-delà de cela ? Les Winner sont les derniers tracteurs produits et badgés uniquement Fiat. Ils ont les gènes de la série 90, ont changé de robe, mais ne convaincront pas comme la série 90. Qu’en pense la clientèle avec 25 ans de recul ? Voici un petit échantillon d’utilisateurs qui nous donnent leurs témoignages… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°42 de Génération Tracteur.
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