Fendt ne représentait que 3 % du marché du tracteur agricole en 1985 pour atteindre aujourd’hui la barre des 15 %. Des parts de marché multipliées par 5 en un peu plus de 30 ans. Quelle est la recette d’un bond aussi prodigieux ? Certainement grâce à la robustesse et la qualité de ses fabrications, car en matière de tarifs, Fendt est élitiste. Assurément, le secret n’est pas dans l’agressivité commerciale. « Wer fährt Fendt führt » disait l’un des slogans, c’est-à-dire, traduit au plus juste « Qui conduit un Fendt est le leader ». Pour répondre à la demande de la clientèle, Fendt abandonne ses excellents Favorit 600 en 1993 et resegmente sa gamme en 500 C de 90 ch à 140 ch puis 150 ch, et 816 à 824 de 165 ch à 230 ch. Pour la première fois, par prudence, Fendt se dirige vers le MAN, son motoriste historique MWM ayant été racheté par un concurrent, Deutz. Pour moderniser sa transmission, Fendt propose une toute nouvelle boîte de vitesses à 6 rapports mécaniques, chacun disposant lui-même de 4 vitesses sous charge. Vous aurez donc au total 24 vitesses avec la souplesse des 4 rapports sous charge. Ajoutez à cela un coupleur de nouvelle génération à double étage, un inverseur et une cabine d’un grand confort, et vous obtenez l’arme de Fendt pour conquérir les parts de marché et contrer les John Deere 8000, Case IH Magnum et la nouvelle marque New Holland qui fusionne Fiat et Ford, en pleine restructuration. Que pensent les utilisateurs de la gamme 800 plus de 25 ans après la sortie des premiers modèles ? Voici un échantillonnage de témoignage d’utilisateurs qui n’ont pas épargné leurs montures achetées neuves… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°50 de Génération Tracteur.
Aucun commentaire