À l’heure où la manutention mécanisée connaît des débuts chancelants dans le monde agricole, Faucheux investit le marché avec un concept pour le moins original : le chargeur Prestobull. Rapidement prisé, le système ne fera pas long feu, en raison notamment d’une faille potentiellement compromettante pour sa bonne utilisation.
Au beau milieu des années 60, les bureaux d’études des compagnies de matériels agricoles et leurs ingénieurs ont une certaine idée de ce qu’est la manutention dans ce domaine en question. Dans une période où cette dernière n’en est encore qu’à ses prémices, les grosses chargeuses sur pneus sont encore presque inexistantes dans le milieu, mais certains chargeurs robustes apparaissent tout de même pour s’adapter principalement sur des tracteurs assez puissants. En revanche, les tracteurs plus petits ont eux aussi besoin de lever des charges ; il leur faut donc des chargeurs bien adaptés à leur gabarit. Pour le constructeur Faucheux, basé à Lucé près de Chartres, il faut donc fabriquer quelque chose de pratique, de simple et d’assez solide, et en plus, il faut le faire vite, car on se doute que la demande sera abondante. La réponse à cette demande est le Prestobull, un petit chargeur compact essentiellement basé sur la facilité d’opération et destiné à soulever des éléments moyennement lourds. Nous vous avons regroupé ici 5 documents en noir et blanc, dont 2 feuillets simples et 3 autres recto-verso qui présentent cet outil : la première documentation a été imprimée en 1964, on y voit d’ailleurs des Renault Super, et pas des Super D sortis en 1965 ; tandis que les 4 autres ont été éditées en 1966, ce qui est clairement indiqué dans le bandeau en bas du verso de la feuille… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°106 de Tractorama.
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