La pulvérisation a toujours été un sujet sensible pour le monde agricole. Objet d’un développement fulgurant à partir des années 60, les constructeurs ont mené une féroce concurrence pour répondre aux inconvénients reconnus des applications. La marque Tecnoma a développé le Girojet, un pulvérisateur d’un nouveau type qui devait révolutionner par ses performances. L’histoire en a décidé autrement.

Nous n’allons pas reprendre l’intégralité de l’historique de la pulvérisation agricole, mais simplement évoquer quelle en est la problématique. À l’origine, on a commencé à pulvériser dans les vignes et dans les exploitations arboricoles, pour éradiquer certaines maladies comme le mildiou, ou pour éliminer des insectes nuisibles à partir de 1885. Le premier produit fut le sulfate de cuivre additionné de chaux qui donna la fameuse bouillie bordelaise. De proche en proche, sont apparus les premiers désherbants, les insecticides et fongicides. La pulvérisation motorisée devient incontournable et s’est généralisée dans les années 60 en grande culture avec les premiers appareils portés puis traînés. Les appareils sont simples : leur technologie se réduit à une citerne qui alimente une pompe qui diffuse le produit sous pression grâce à des buses calibrées positionnées sur une rampe. La première révolution arrivera avec la maîtrise du volume par hectare grâce à la distribution proportionnelle à l’avancement. Le second grand sujet est la recherche de l’optimum de volume de pulvérisation… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°86 de Génération Tracteur.