Comme pour les moissonneuses-batteuses, le développement des automotrices pour la culture des pommes de terre s’est fait à tâtons. Après les petites machines portées à 1 rang, l’arracheuse tractée à plusieurs rangs a commencé à régner en maître à partir des années 60, mais plus tard, il a bien fallu tabler sur une solution plus adaptée aux rythmes de travail plus soutenus.
Quand on parle du constructeur néerlandais Vicon, on pense tout d’abord aux outils de fenaison et de fertilisation. Sauf qu’à l’origine, la marque a bel et bien débuté dans le machinisme agricole au sortir de la Seconde Guerre mondiale en s’intéressant à des outils du sol. D’ailleurs, c’est avec la modification d’une planteuse à pommes de terre que l’entreprise fait ses armes en 1947, avant de produire ses propres machines dans des proportions industrielles. Après avoir déménagé dans une nouvelle usine en 1955, la société se met dans les années 60 à concevoir des épandeurs d’engrais, mais se concentre aussi sur des équipements tels que des ramasseuses à betteraves, des bêches rotatives, et surtout sur des arracheuses à pommes de terre. Justement, c’est de cela qu’il en retourne dans cette brochure en couleur de 6 pages, imprimée en 1975. Alors que les constructeurs de matériels agricoles essayent généralement de créer, autant que possible, des outils universels à accommoder sur tous les tracteurs, Vicon prend ici le problème à l’envers : ce n’est pas l’outil qui va s’adapter au tracteur, mais bien le tracteur qui doit s’intégrer à l’outil… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°111 de Tractorama.
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