Il devait faciliter le travail dans le cas d’utilisations bien spécifiques. Il devait offrir des possibilités nouvelles aux agriculteurs en les faisant sortir des techniques culturales conventionnelles. Le Deutz Intrac, engin sans concurrence, avait de vrais atouts techniques mais est-il parvenu à ses fins ? Nous tentons d’y répondre en prenant le volant d’un magnifique 2004 remis à l’état neuf par son propriétaire.
Les Allemands ont toujours été actifs dans la recherche du tracteur idéal qui simplifiera la vie de l’agriculteur. Fendt GT, Mercedes MB trac et Deutz Intrac sont les trois protagonistes qui vont sévir avec plus ou moins de succès. La même année, en 1972, Mercedes et Deutz font un coup d’éclat en présentant tous les deux un engin atypique à l’exposition DLG en Allemagne, le MB trac pour le premier et l’Intrac pour le deuxième. Le concept de l’Intrac, c’est un tracteur à large cabine positionnée à l’avant qui va offrir une polyvalence et une visibilité panoramique unique. Malheureusement, il aura deux gros défauts : il manque de puissance et il est très cher. Deutz poursuit le programme Intrac 2000 et tentera l’aventure des Intrac 2005 et 2006, beaucoup plus puissants, à quatre roues motrices égales et à transmission hydrostatique. Comme Claas avec les développements secrets du tracteur qui deviendra le Xerion, la transmission d’origine Linde ne permet pas d’obtenir un rendement satisfaisant. Les gros Intrac resteront donc à l’état de prototype et il n’en sera produit qu’une vingtaine. Toutefois, Deutz croit au programme Intrac 2000 et offre l’Intrac 2003, à partir de 1974. Il est un peu plus puissant, avec 60 ch, mais encore trop faible. Pour poursuivre la lignée en laquelle la marque croit toujours, ce sera l’arrivée du modèle 2004 en 1979, dont l’esthétique sera plus conventionnelle. La nouvelle cellule de conduite va offrir un confort de bien meilleur niveau et plus de puissance… Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°81 de Génération Tracteur.
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